Cet ouvrage est un essai à la fois de critique et de proposition sociétale, et met en avant le contrepoint de la domination : la soumission.

Basée sur une logique du changement, l’idée est la suivante : puisqu’il s’avère difficile d’influer sur la structure de la domination, pourquoi ne pas se focaliser sur notre part d’implication directe, autrement dit notre soumission ? Sans renier les responsabilités mais au contraire en insistant sur la part de consentement populaire, cet essai propose des pistes à suivre pour défaire le couple infernal domination/soumission. Il faut alors prendre en compte le fait que décortiquer au moins quelques-uns des mécanismes de la soumission est indispensable pour pouvoir espérer y mettre un terme.
Des institutions politiques perverties et donc perfectibles, aux bénéfices du scepticisme volant au secours de la réflexion qui s’égare, en passant par la réappropriation sociale fort symbolique des choix de souvenirs et de célébrations, l’ouvrage s’attaque à tout ce qui influence et constitue la servitude volontaire. Conséquences des renoncements intellectuels, analyse de la distance entre le pouvoir et le peuple, choix de la médiocrité comme normalité sociétale… tous les éléments les plus importants de cette servitude sont analysés afin d’être remplacés au mieux.