L’auteur nous invite à repenser l’organisation au sein des structures de soin, établissements médico-sociaux, tous ces lieux qui ont affaire à la souffrance humaine et qui ne sont rien sans l’autonomie des acteurs. Cinq essais et un journal de pensée illustrent la question, comme autant de fables. La poésie n’a-t-elle pas quelque chose à nous dire sur l’acte, plus essentiel que les « sciences » du management ancien ou nouveau ?
Par des chemins de traverse qui arpentent les conditions d’existence, l’auteur nous rappelle ici que les métiers de l’humain prennent racine dans des histoires généralement méconnues, voire oubliées, quand elle n’est pas simplement niée et volontairement méprisée. Enfouie dans nos récits de vie comme dans nos rêves, réside la révolution du sujet. Il est temps de « libérer l’avenir », comme le disait Ivan Illich, face au « désordre établi » qu’on veut bien nous présenter comme inéluctable.